Le ministre des finances Karim Djoudi, le premier concerné par ce projet, a brillé par son absence durant les débats. Quant aux autres ministres, rares sont ceux qui ont fait le déplacement ces trois derniers jours à l’APN.
Cette année encore, les interventions de la plupart des députés n’avaient pas de lien direct avec les dispositions de la loi de finances 2014. Plusieurs élus ont abordé les problèmes de leur région, tels que la cherté des prix des billets d’avion pour les wilayas du sud, le manque de médecins spécialisés à Naâma, la mauvaises qualité de l’eau à Tindouf ou encore les réformes de l’Éducation et le contrôle des mosquées.
Interrogé par TSA, khelil Mahi, le président de la Commission des finances et du budget, défend les députés. « Ils (les députés, NDLR) saisissent cette opportunité pour soumettre au gouvernement les difficultés vécues par la population dans leurs régions respectives », explique M. Mahi.
Après avoir défendu les députés, M. Mahi a affirmé que le « gouvernement accorde un grand intérêt » à leurs observations. « Effectivement la plupart des ministres ne sont pas présents, mais l’APN a réservé une salle pour près de 40 cadres relevant de plusieurs ministères qui suivent quotidiennement les débats et enregistrent les remarques des députés », note M. Mahi.
Interrogé sur l’absence de la loi sur le règlement budgétaire, qui selon le règlement intérieur de l’APN devait être débattue avant la loi de finances, M. Mahi, tout en reconnaissant ce retard, soutient que le gouvernement « a certainement des raisons qui le poussent à reporter la présentation de ce texte au mois de décembre ».
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