jeudi 3 mai 2012
Dans sa déclaration traditionnelle à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADH) réaffirme «l’importance primordiale de cette liberté en tant que droit fondamental de l’homme et garantie essentielle de la pleine jouissance des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels».
La LADH rappelle aussi que les peines encourues par les journalistes et les publications ont été augmentées dans le code pénal de 2001, lequel est toujours en vigueur, et que la pénalisation du délit de presse est devenue l’une des plus importantes entraves de l’exercice du métier de journaliste. La ligue de maître Boudjemaâ Ghechir souligne, en outre, que l’accès à l’information pour les journalistes n’est pas assuré ni encore un procès équitable du fait de la dépendance des magistrats du pouvoir exécutif. Le document n’omet pas de signaler que «l’intérêt accordé au statut et la condition matérielle et professionnelle des journalistes demeurent très faibles en l’absence d’un syndicat fort et représentatif».
A la lumière de ce constat, la LADH invite les journalistes à créer un syndicat fort et représentatif, à réactiver et mettre à jour la charte de déontologie afin de consolider la profession.
Elle appelle aussi à la dépénalisation des délits de presse, à l’application effective de l’article 84 de la loi organique relative à l’information et à permettre aux journalistes de bénéficier réellement du droit d’accès aux sources d’information.
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