Après une plainte déposée auprès du bureau international du travail (PIT), le 22 mai dernier, le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) compte saisir l’ONU et d’autres instances internationales syndicales sur la situation des greffiers grèvistes de la faim.
Les greffiers sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur action malgré « l’altération de leur état physique et au prix de leur vie afin d’avoir un dialogue sérieux avec la tutelle » nous dira un membre du comité de soutien aux greffiers en grève.
Les grévistes qui aspirent à des conditions socioprofessionnelles « décentes » et « dignes », n'ont pas été épargné par les sanctions de leur tutelle. Au lendemain de la grève nationale entreprise le 10 avril dernier « les greffiers ont été victimes de dépassements et d’intimidations, alors que certains ont eu des retenues sur salaire » nous dira notre interlocuteur.
Rappelons que le 24 mai dernier l’Internationale des Services Publics a adressé une lettre au Président de la République où elle « a exhorté le gouvernement algérien à entamer des négociations et à ouvrir le dialogue social qui pourrait dénouer cette crise qui perdure depuis le déclenchement de la grève le 10 avril 2012… ».
Hamida Mechaï El Watan
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