samedi 22 septembre 2012
Cela, dans le but de permettre aux camions de la commune le dépôt d’ordures au niveau d’une décharge installée juste au bord de ce village depuis 1984.
Un mouvement pour son démantèlement à été organisé l’année passée (2011) par les citoyens de cette localité, qui a abouti à l’accord signé par 13 élus ainsi que le président d’APC de Lakhdaria en Août 2011, décrétant l’arrêt définitif de son usage et son transfert vers une autre région répondant au normes requises par l’étude, appelée « Toukas ».
Des émeutes se sont vite déclenchées après que les citoyens ont trouvé une fin de non recevoir, par les responsables de cette opération.
Trois jours après cet événement, le dimanche 15 septembre 2012, les services d’ordres sont revenus une autre fois et sans préavis très tôt le matin. Ils ont bloqué toutes sorties et entrées au village et ont procédé dés 07h15 à l’interpellation arbitraire des citoyens alors que la plupart d’entre eux étaient soit en route pour travailler, ou accompagnant des membres de leur famille à l’arrêt de bus où même en route vers le lycée, ce qui est le cas du jeune Amine.
Huit personnes arrêtées dont un professeur de lycée, libéré le soir même. Sous décision du procureur du tribunal de Lakhdaria, le mineur Amine a été libéré trois jours après en attendant son jugement, tandis que les autres ont été contraints de rester en détention provisoire jusqu’au jour du jugement, fixé pour le mardi 25 septembre 2012.
L’observatoire algérien des droits de l’Homme dénonce ces interpellations arbitraires qui violent en premier, la constitution algérienne, la déclaration universelle des droits de l’Homme et les différents pactes ratifiés par l’Algérie.
L’Observatoire Algérien des Droits de l’Homme exige la libération immédiate de tous les citoyens détenus et le respect des autorités locales des accords concluss avec les citoyens du Village ‘’ Madinate El-Hayat ‘’.
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