« Il y a souvent des blessés dans ce genre d’opération mais cette fois-ci il y a eu des morts », a-t-il ajouté. « Deux des victimes sont mortes sur le coup tandis que la troisième est décédée lors de son transfert avec les autres blessés par avion à l’hôpital militaire d’Ain Naâdja », a indiqué la même source. Selon notre interlocuteur, le puits est géré par une multinationale basée à Hassi Messaoud dans le cadre d’un consortium qui regroupe aussi Sontrach.
« Toutefois, les meilleurs ingénieurs et intendants du forage ont quitté l’Algérie pour d’autres pays et la saignée continue obligeant les sociétés d’embauches à recourir à du personnel inexpérimenté », a déploré la même source. La Sonatrach observait le silence hier tandis que sa direction de la communication était injoignable. On ignore si le forage s’est poursuivi ou s’il a été procédé à son arrêt. « Une équipe d’enquêteurs est sur place pour déterminer les circonstances du drame », a fait savoir la même source.
L’entreprise nationale d’hydrocarbures Sonatrach a découvert, en octobre 2013, un gisement de pétrole estimé à environ 1,3 milliards de barils. Ce champ pétrolifère, situé dans le bassin d’Amguid Messaoud serait rien de moins que le plus grand d’Algérie.L’exploitation de ce puits requiert cependant l’utilisation de la technique, décriée, de fracturation hydraulique. Mais elle porterait les réserves du pays, actuellement estimées entre 11,9 et 12,3 à une moyenne de 13,6 milliards de barils.
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