Le Parlement européen insiste auprès de l’Algérie sur le respect des droits de l’Homme. ©D. R. |
Quelques mois seulement après “les coups de sommation” faits sous forme “d’interrogations autour de la réalité du pouvoir, de la situation et des perspectives politiques en Algérie” à des journalistes algériens conviés à Bruxelles en décembre dernier, le PE revient à la charge.
Dans une résolution dont le gouvernement algérien est destinataire, élaborée sur la base d’un constat de la situation des défenseurs des droits de l’Homme dont certains croupissent en prison, des libertés en Algérie, des résolutions antérieures, des rapports des missions et des conventions ratifiées par l’Algérie, le Parlement européen “demande instamment aux autorités algériennes, à la vice-présidente de la Commission et haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et au Service européen pour l’action extérieure d’inclure, dans le futur plan d’action UE-Algérie, un chapitre important sur les droits de l’Homme qui exprime la volonté politique ferme d’encourager ensemble, de jure et de facto, la promotion et la protection des droits de l’Homme conformément à la Constitution algérienne et aux traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme, ainsi qu’aux instruments régionaux africains relatifs aux droits de l’Homme dont l’Algérie est partie prenante”, selon le texte publié jeudi.
Par ailleurs, le PE s’est dit préoccupé par l’arrestation et la détention des militants des droits de l’Homme et pour le droit au travail, notamment à Laghouat. Le PE demande, enfin, “aux autorités algériennes d’assurer et de garantir le droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, et de prendre les mesures voulues pour assurer la sûreté et la sécurité des militants de la société civile et des défenseurs des droits de l’Homme, ainsi que leur liberté à poursuivre leurs activités pacifiques légitimes”. Alger et l’UE sont liés par l’accord d’association depuis 2005, qui stipule dans son article 2 qu’un élément essentiel de l’accord est le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de l’Homme.
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